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Avec l’appui du Gicat, syndicat des professionnels de la défense, nombre de start-up réussissent à pénétrer le monde labyrinthique des programmes d’armement.

L’innovation est devenue l’obsession de la ministre des Armées Florence Parly , prise à partie par l’état-major des armées surpris à maintes reprises par la vitesse d’assimilation des nouvelles technologies (smartphone, drones, hacking…) par les mouvements terroristes. En réaction aux programmes d’armement ultra-sophistiqués planifiés sur des décennies, la ministre réclame une accélération des cadences et a lancé l’Agence de l’Innovation de défense , en cours de montage, qui doit servir de guichet unique aux sociétés intéressées par la défense.

28 start up sélectionnées

Le GICAT (groupement des industries de défense et de sécurité terrestres et aéroterrestres) vient de faire la preuve que le potentiel est riche. En mars 2017, le syndicat professionnel lançait le programme Generate, premier accélérateur de start-up dédié à la défense et à la sécurité, qui compte aujourd’hui 28 sociétés françaises dans des domaines très divers, allant de l’intelligence artificielle à la maintenance en passant par la cybersécurité ou la gestion des risques chimiques, etc. « Bien avant la création de l’agence de l’innovation, qui va beaucoup nous aider, nous avions pris conscience que nous passions à côté de technologies intéressantes et que les créateurs avaient du mal à se frayer un chemin dans le système de la Direction générale de l’armement (DGA) », explique François Mattens, directeur de l’innovation au Gicat. « Faute de pouvoir accorder des locaux ou des fonds, nous avons créé Generate pour apporter notre connaissance des Armées, des grands donneurs d’ordre de la défense et des mécanismes d’aides existants dans le ministère ».


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